L’histoire des vacances
L’histoire des vacances : miroir de notre rapport au temps et au bien-être
L’histoire des vacances
Aujourd’hui, j’aimerais remonter le temps avec vous.
Parce que comprendre comment nos vacances ont évolué, c’est aussi poser un autre regard sur notre manière de vivre, de travailler… et de souffler.
De privilège à besoin essentiel, ce temps “à part” en dit long sur notre rapport au monde — et à nous-mêmes.
Alors, si on prenait un instant pour regarder d’où l’on vient… et pourquoi, aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de vraies parenthèses pour nous retrouver ?
De l’exception au privilège : avant les congés payés
Jusqu’au XIXe siècle, les moments de repos sont rares et souvent dictés par les fêtes religieuses. Dans une société hiérarchisée, le travail structure la vie quotidienne. Seuls les aristocrates peuvent alors envisager de voyager “pour le plaisir”. Le repos reste exceptionnel, voire suspect.
Révolution industrielle : naissance du temps libre
Avec l’industrialisation, le temps de travail se structure… et l’idée même de temps libre émerge. Mais ce nouveau luxe reste réservé aux classes aisées. Il faut attendre 1936 pour un tournant majeur : la France adopte les congés payés. Pour la première fois, les vacances deviennent un droit pour tous les travailleurs. Une révolution sociale qui transforme durablement notre été.
Les Trente Glorieuses : l’âge d’or des vacances populaires
Après la Seconde Guerre mondiale, les vacances deviennent un rituel estival pour des millions de familles. Les transports se démocratisent, les stations balnéaires se multiplient, et le tourisme de masse naît. On part pour décompresser, découvrir, déconnecter.
Les années 60-70 voient exploser les vacances organisées, les clubs de loisirs et les séjours à forfait. On voyage pour s’évader. Les vacances deviennent un temps à part, inscrit dans la vie moderne.
Des années 90 à aujourd’hui : vers un tourisme de sens
Fatigués par la frénésie et les injonctions à “rentabiliser” chaque instant, de plus en plus de voyageurs cherchent autre chose : du sens, de l’authenticité, du calme.
C’est dans ce contexte que le slow tourisme prend racine : on ralentit, on choisit des séjours bien-être, on part en immersion dans la nature. Les vacances se personnalisent, se recentrent sur l’essentiel.
Écolodges, séjours déconnectés, randonnées en conscience ou vacances à la maison : il ne s’agit plus de “partir loin” mais de revenir à soi.
Vacances et reconnexion : un luxe moderne ?
Loin d’être un simple temps de repos, les vacances sont devenues un levier de reconnexion à soi, au vivant, et à ses valeurs.
Chez L’AIM, c’est cette nouvelle définition des vacances que nous souhaitons incarner. Pas de course au programme parfait, mais des expériences sensorielles, humaines, ancrées dans le territoire.
Parce que dans un monde saturé, la plus belle évasion, c’est parfois de se retrouver.
🌀 Et vous, quelle est votre définition des vacances idéales ? Un lieu, une ambiance, un besoin profond ?
Venez explorer nos expériences immersives dans le Vexin, à moins d’une heure de Paris – pour ralentir, souffler, et retrouver du sens.